le temps des transhumances
la Haute Provence
Nous transhumons essentiellement pour pouvoir faire des essaims sans incidences sur la récolte des colonies.
En effet, sur les colonies des ruchers sédentaires il faut souvent choisir entre faire un essaim ou une récolte. Nous ne cherchons pas à faire du miel de romarin. La miellée de romarin selon son intensité permettra de faire plus ou moins d'essaims.
Le miel qu'elles ramasseront, leur permettra de tenir jusqu'à la lavande qui fleurit en juillet chez nous. Juin étant très sec, c'est généralement un mois creux ou les colonies maintiennent voir diminuent légèrement la ponte.
Acacia
Après la crise que nous avons traversé il y a un peu moins de 10 ans, il a fallut trouver des techniques, méthodes et moyens de fonctionner différents et/ou nouveau pour permettre à l'exploitation de continuer.
Un de ces moyens a été la transhumance sur l'acacia. En effet cela rajouter deux petites miellées (avec le tilleul et châtaignier) supplémentaires et les colonies redescendaient souvent beaucoup plus populeuses. Nous avons décidé de monter un puis deux puis quatre ruchers en Isère.
Il y a quelques chose de plaisant dans ces transhumances. On rencontre et échange avec beaucoup d'autres apiculteurs lors des arrêts nocturnes au bord de la route. On découvre de nouveaux paysages français splendides souvent bien vert par rapport à notre caillasse méditerranéenne. Mais aujourd'hui, entre l'augmentation du cheptel et les hivers trop doux, nous nous tournons de plus en plus vers une apiculture sédentaire en Haute Provence.
la miéllée d'acacia
Les acacia ayant gelée dans certaines zones, nous n'avons monté que 2 ruchers. Mais avec un temps très aléatoires, la miéllées sera maigre cette année. Avec les grosses chaleurs de ces derniers jours, ce sont les zones tardives qui ont du bien marché.
Mais même si nous ne récolterons pas grand chose, les colonies se développent beaucoup plus en rhône-alpes. Quand il pleut ce sont des 30 40mm minimum et quand il fait chaud c'est une canicule limite supportable. En Provence, c'est du mistral souvent qui remplace la pluie. La nature est bien plus verte que chez nous. Il n'y a qu'à regarder les mêmes fleurs qui sont souvent beaucoup plus grosse en Isère ou Savoie.
Attention tout de même à ne monter qu'au dernier moment car entre les semis de graine enrobées, les retours de froid très violents et le colza, on peut vite avoir des déconvenues
grue, chargeur....
Pour le choix de la manière de transhumer, là encore il n'y a pas de méthode parfait mais juste des avantages et des inconvénients.
Personnellement j'ai choisi le chargeur que je trouve multifonctions. on s'en sert pour récolter, déplacer tout ce qui est lourd à l'exploitation et faire du petit terrassement à l'aide d'un godet.
De plus il limite moins le choix de l'emplacement par rapport à la grue. Mais la méthode qui limite le moins dans le choix de l'emplacement restera la transhumance à la main.
Son principal inconvénient est son poids, environ 700kg avec les rampes. Il faut donc avoir un permis remorque ou poids lourd.
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