nettoyage miellerie

nettoyage miellerie

extracteurs, machine a désoperculer, centrifugeuse, maturateurs.... tout est sorti et nettoyé au "karcher" eau chaude.

Certes l'investissement de départ est un peu onéreux mais on s'y retrouve très vite. Tout d'abord on utilise beaucoup  moins d'eau pour nettoyer. Ensuite la pression couplé à l'eau très chaude permet de nettoyer la propolis. Enfin on est plus précis et il y a moins de risque d'envoyer des projections d'eau sur tous ce qui est moteur et qui n'aime pas trop l'eau même si c'est souvent protégé par des caches. Tout est séché avec un chiffon. Les parties extérieures peuvent être sécher avec un peu d'alcool à 90° pour enlever les traces de propolis. Aucun produit d'entretien ou savon n'est utilisé. Une fois laver, nous laissons un déshumidificateur dans la miellerie pour évacuer les derniers résidus d'eau des coins.

Nous nettoyons la miellerie une seule fois dans l'année à l'automne ou juste avant la première extraction en fin de printemps. Entre miéllée nous ne nettoyons pas la chaîne d'extraction afin d'éviter toute fermentation. En effet le miel est bactério-statique mais craint surtout l'humidité. Lors de l'extraction suivante la première pompe qui déclenche est conservée dans un seau. Le miel mélangé de deux miélllées servira à faire du candi ou de l'hydromel.

pesée mensuelle

colonie bourdonneuse
colonie bourdonneuse

Lors de cette pesée, il n'y a presque plus de couvain sur les ruchers sédentaires de Haute-Provence et encore 1 ou 2 cadres de couvain sur les ruchers transhumés en basse Provence.

Les températures étant fraiches on ouvrira une ruche que si cela est nécessaire. Les 2 indicateurs sont la planche d'envol et la perte de poids. Une perte de poids d'environ 1 ou 2kg est tout à fait normal... 3kg c'est un peu beaucoup et en fonction des réserves nous nourrissons avec un sirop de sucre concentré à 75%. Encore une fois ce nourrissement "anormal" concerne des souches non adaptés à notre écotype et qui sans ce nourrissement ne passeraient pas l'hiver mais on fait avec. A partir de 4kg, on scrute la planche d'envol. Soit on  constate des petits mâles, la colonie est bourdonneuse et donc enlevée du rucher. Soit les entrées et sorties sont faibles par rapport aux autres ruches et la colonie est petite, dans ce cas là on partitionne sur 6 ou 7 cadres au total en enlevant les cadres vides

chez le cirier

l'année dernière plusieurs scandales ont éclaté aux sujet de la cire... Nous n'avons pas été concerné dans le sud de la France mais nous nous sommes penchés sur le problème cette année en allant à la rencontre des ciriers pour connaitre leur méthode de travail.

Nous avons de la chance d'avoir beaucoup de cire et on peut donc faire faire les cires gaufrées avec notre propre cire.

Le célèbre ickowicz chez qui nous nous servons travaille très bien. Il n'utilise pas de savon au moment du gauffrage pour pas que la cire ne colle sur les rouleaux. Savon qui est de qualité alimentaire mais pour qui ? l'homme mais les abeilles dans tout ça ? nous avons demandé la composition et personne n'a su dire autre chose que tous les ciriers utilisent le même. Bref, un intrant de plus qu'Ickowicz n'a pas en jouant sur la température très froide des rouleaux. Cependant afin d'éviter toute contamination pathogène la cire est stérilisée dans un bain à 120°C. Or la cire est un corps vivant et cette très haute température "casse" la longue chaîne carbonnée et fait perdre de ses propriétés. Nous nous sommes donc tourné vers un nouveau cirier désinfectant la chaîne à la flamme et non la cire que nous lui fournissons.

transhumer ou non

Certains ruchers, du fait de la sécheresse, n'ont toujours pas été transhumé.

Cependant quand on voit le romarin qui jaunit voir roussit on peut se demander s'il est opportun de descendre les ruches.

Personnellement je pense que certains pans de colline sont brûlés. Il y a eu en basse Provence deux années de sécheresse successive. L'an dernier le cyste et l'ajonc sont ceux qui ont le plus souffert mais il semble que cette année ce soit le tour du romarin. Certes les abeilles trouveront quelques pieds pour bricoler et se développer mais il ne faudra pas s'attendre à une miéllée. La nature est tellement surprenante alors nous transhumerons tout de même les ruches et qui vivra verra. Une plante meurt mais une autre prendra sans doute le relais. Mais nous serons quand même très attentif au développement printanier et n'hésiterons pas à remonter les ruches si elles se développeront pas comme à l'habitude. Si ce que je pense venait à se vérifier, certains ruchers au milieu de la garrigue et du romarin ne serait plus transhumés et/ou d'autres emplacements seraient chercher.


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