transhumance automnale

Comme souvent en apiculture et plus largement en agriculture c'est souvent le climat et les saisons qui dictent nos actions...

 

L'objectif de transhumer les ruches sur des lieux d'hivernage plus chauds et plus précoces est avant tout de faire des essaims.

Pour cela il nous faut des colonies très populeuses dès l'automne avec le maximum de couvain pour avoir des grosses colonies au printemps prochain....

 

Rien ne sert donc de se presser pour redescendre les ruches car il y a souvent bien plus de fleur et d'eau en Haute-Provence qu'en basse Provence. La surface de couvain est alors en expansion durant le mois d'aout et septembre...

 

C'est généralement une semaine de pluie et/ou mistral rafraîchissant subitement les températures notamment nocturnes qui provoque une inversion de la courbe de surface de couvain. Cette semaine est souvent le signal pour redescendre les ruches plus au sud... Les colonies profitent alors d'un second automne pour faire leurs abeilles dites d'hiver et augmenter la taille de la grappe.

 

Cette année nous avons donc redescendu fin septembre les ruchers du haut plateau d'Albion. A plus de 1000m d'altitude, les températures nocturnes minimales commençaient à se stabiliser en dessous les 10°C après une première vague de froid aux alentours du 25 septembre. Nous avons ensuite attendu la vague de froid d'octobre de ces derniers jours pour redescendre les autres ruchers transhumants. Entre le nord et le sud Luberon il y a généralement 4-5°C d'écart et le pourtour méditerranéen a souvent presque 8-10°C de plus en température nocturne par rapport à la Haute-Provence. Autant dire qu'avec des transhumances bien calculées on gagne un mois de ponte soit plus d'une génération d'abeille.

 

 

 

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