premières visites et premier constat....

Comme prévu, cette année est très avance. Les ruchers du pourtour méditerranéen ont déjà des hausses. Certes nous sommes en Langstroth mais c'est un record de précocité sachant que les amandiers commencent juste à fleurir.

 

On est bien loin d'avoir fini toutes les visites de printemps mais on peut dresser un premier constat.

La mortalité hivernale est constante de l'ordre de 10% (non valeur incluses). Mais des ruches mortes avec du couvain ou des non valeurs très petites, symptomatiques du varroa réapparaissent après plusieurs années sans. Ces ruches étaient d'ailleurs populeuses avec 6 cadres de couvain à la visite d'automne.

Les tests réalisés par la FNOSAD depuis plusieurs années montrait déjà une grande hétérogénéité de l'efficacité du médicament Apivar en 2017. Des colonies avaient encore 500 varroas résiduels après les 10 semaines de traitement!!!

L'an dernier en Provence, on a été un peu épargné avec un vrai blocage de ponte estival dû à la sécheresse. On a donc hiverné des petites colonies mais saines et il semble que ce soit bien mieux pour elles.

Mais cette année la reprise de ponte a été très intense dès la fin de la floraison de la lavande jusqu'aux derniers jours de l'automne. Il n'y a jamais eu de période sans trop de couvain en basse Provence et sans un encagement de reine, le rappel à l'acide oxalique n'a pas du trop faire effet.

Au final, les ruches dont l'efficacité a été correcte sont très développées avec du miel en grande quantité et déjà des hausses posées. Mais on peut voir que certaines ruches ont subi une pression varroa trop importante. Avec l'arrivée des beaux jours et des fleurs tout va rentrer dans l'ordre mais pour quelques unes il faudra réunir au plus tôt.

Ce premier constat devra se confirmer une fois toutes les visites finies. Il faudra attendre la visite des ruchers sédentaires qui pondent moins et bloquent la ponte pour tirer quelques conclusions. Mais il interroge sur une remise en question de nos pratiques. L'encagement de reine avec traitement à l'acide oxalique (ou autre) me semble inéluctable. Selon moi, au plus il y a de couvain pendant la présence des bandelettes, au plus l'efficacité est aléatoire. Toutefois, ce constat est peut être simplement dû à une année exceptionnellement pluvieuse et les années à venir nous le dirons

Écrire commentaire

Commentaires: 3
  • #1

    Kane alioune (lundi, 25 mars 2019 11:01)

    J'aimerai un partenaire pour développé l'apiculture dans mon pays la Mauritanie ici les abeilles restent sauvage mais produisent d'énormes quantités de miel nous recoltons sauvagement le miel donc si quelqu'un peut m'aider a développer cette activité qui reste inexploitée dans mon pays, le miel que nous cnsomons nous vient d'ailleurs

  • #2

    Samuel Guidoni (samedi, 25 avril 2020 07:17)

    Salut Kane. Développer de l'apiculture en Afrique, c'est un projet qui m'intéresserait bien! Pour l'instant j'essaye de faire du miel chez moi en France.. J'ai un souci cette année, je suis au printemps 2020. Conditions météo et flore excellente! Et pourtant je n'ai pas de miel!! J'essaye de comprendre, c'est bien compliqué, comme si elles étaient faignantes cette année!! Il va falloir que j'essaie en warré car là ça va pas!

  • #3

    Reynier (dimanche, 26 avril 2020 09:13)

    Bonjour,
    L'apiculture n'est pas une science exact et parfois suprenante dans le bon comme dans le mauvais. Je ne sais pas ou vous etes M Guidoni mais dans le sud ça ne mielle pas des masses... un manque d'eau cruel et un manque de chaleur... mais les rentrees de miel sont souvent apres la mi mai (sauf culture)... actuellement les colonies utilisent beaucoup les rentrees de nectare pour pondre mais d'ici qq jours ça devraient rentrer fort.